Caractères spéciaux et
nom de domaine

On l’oublie parfois mais il est possible d’acquérir un nom de domaine contenant des caractères spéciaux puisque ces derniers ont été autorisés par l’AFNIC en 2012. Cette décision a d’ailleurs créé quelques problèmes dont se sont accommodés depuis les éditeurs de sites Internet.

Les caractères spéciaux autorisés dans les noms de domaine

Jusqu’en mai 2012, tous les noms de domaine déposés avec une extension française (.fr) ou une extension des territoires d’Outre-Mer (.re, .tf, .wf, .pm, .yt) ne pouvaient contenir que des lettres (A à Z), des chiffres (0 à 9) ainsi que des traits d’union.

Mais, l’AFNIC (Association Française pour le Nommage Internet en Coopération), l’organisme en charge de la gestion des noms de domaine au niveau national, a donné la possibilité aux éditeurs de sites web, en mai 2012, d’inclure dans les noms de domaine une trentaine de caractères spéciaux et accentués.

En effet, ce sont 31 nouveaux caractères parmi lesquels les classiques à, é ou è qui ont été autorisés dans les noms de domaine offrant de nombreuses nouvelles possibilités aux créateurs de sites web.

La nouvelle donne mise en place par l’arrivée des caractères spéciaux

Si les caractères spéciaux dans les noms de domaine n’ont été autorisés que tard par l’AFNIC, c’est aussi parce que cette décision a clairement modifié les règles du jeu sur le web. Par exemple, un éditeur de web détenant le site www.le-referencement.com aura tout intérêt à posséder également les noms de domaine www.le-référencement.com, www.le-réferencement.com et www.le-refèrencement.com. Autant qu’il devra acquérir 3 noms de domaines au lieu d’un pour être sûr de rester maître de ses actions.

Sans les caractères spéciaux et lettres accentués, un seul nom de domaine suffisait ce qui n’est plus le cas aujourd’hui pour beaucoup d’éditeurs web contraints de réserver davantage de noms de domaine et de les renouveler annuellement lorsqu’ils choisissent leur nom de domaine.

Cette nouvelle donne a d’ailleurs ouvert la brèche à une dérive : le cybersquatting. Conscients de la valeur prise par les noms de domaine, certains internautes n’hésitent plus à acheter un nom de domaine dans le seul but de le revendre au prix fort. Un vrai commerce des noms de domaine est ainsi apparu … au grand dam de l’AFNIC qui voulait simplement faire évoluer le web français…

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